C’est toujours une question de penser à toutes les éventualités comme travailleur·se autonome afin d’être fin prêt le moment venu. Heureusement Josée est là pour nous rappeler les bonnes pratiques en matière d’assurances.
Cet article met en avant les questions à se poser et les conséquences à ne pas le faire. C’est Josée Mainville, conseillère en assurances qui y a répondu dans une capsule vidéo sur notre chaîne YouTube et sa réponse est retranscrite ici.
Bonne lecture !
Les questions à te poser pour éviter la négligence en affaires
Évidemment, cet article est plus pertinent pour une incorporation que pour un travailleur·se autonome, mais peut-être qu’un projet futur nécessitera une association avec un·e autre solopreneur·e. À ce moment-là, il faudra que tu te poses ces questions. Il n’est jamais trop tôt pour être bien renseigné !
- Que contient ta convention d’actionnaires ?
- Si ton associé décède :
- As-tu les liquidités pour racheter les actions à sa tendre moitié ou ses héritiers ?
- Son absence nuira-t-elle à la rentabilité de l’entreprise ?
- Si tu deviens invalide et que tu ne peux plus aller travailler :
- L’entreprise pourra-t-elle continuer de verser ton salaire ?
- Ton associé rachète tes parts ? Avec quelles ressources financières ?
Les conséquences de ne pas t’occuper de tes assurances peuvent être fatales pour ton entreprise
Les difficultés et les imprévus de la vie n’épargnent personne. Que ce soit au niveau privé ou professionnel, il est important d’être bien couvert afin d’éviter ou diminuer les effets négatifs de certaines événements. Si les choses ne sont pas prises à temps, tu pourrais avoir à faire face à l’une ou l’autre de ces situations :
Fermer l’entreprise !
Eh oui, si tes finances ne te permettent pas de subvenir au roulement de l’entreprise, tu devras prendre une décision en ce sens.
La concurrence flaire la bonne affaire et te rachète à très bon prix !
Si ta ou ton concurrent·e t’avait déjà dans le viseur, un changement drastique (comme le décès d’un associé) pourrait lui donner le pouvoir qui lui manquait afin d’acquérir l’entreprise que tu as mis tant de temps à bâtir.
Conseils du jour pour prévenir plutôt que guérir
Voici quelques suggestions d’actions à mener afin de prévenir les éventuels problèmes :
- Mettre à jour la convention d’actionnaires : Il est important de s’assurer que ce qui est inclut dans la convention corresponde aux besoins de tous les partenaires.
- Placer régulièrement un montant dans un compte pour :
- Racheter les parts de l’associer en cas de décès ;
- Éviter la fermeture en palliant au manque à gagner suite au décès ou à l’invalidité de l’associé ;
- Continuer de payer le salaire d’un associé invalide.
- Prendre rendez-vous avec une conseillère en assurances : il existe des assurances expressément pour ce type de besoins !
Comme je dis souvent : On les aime les assurances quand on a besoin d’elles !
Josée Mainville