Portrait Marie-Christine Pinglot MCP Gestion marketing travailleuse autonome

MC Pinglot : de salariée à solopreneure

Le partage d’expérience est important pour pouvoir trouver des exemples qui nous inspirent, d’autant plus lorsqu’on est travailleur·se autonome puisqu’on est seul·e.

C’est pourquoi je suis partie à la chasse aux témoignages de travailleur·se·s autonomes du Québec pour la première édition de la RDA – Revue des Autonomes. Ici, tu as la retranscription des réponses données par une répondante : Marie-Christine Pinglot.

Bonne lecture !

Une nouvelle travailleuse autonome dans le monde du marketing

C’est en moins de 6 mois que Marie-Christine a pris sa décision de se lancer à son compte. Elle partage son expérience en répondant à mes questions. Ses réponses s’ajoutent à plus d’une dizaine de solopreneur·e·s dans la première revue par et pour les travailleur·se·s autonomes : RDA – Revue des Autonomes.

C’est pour inspirer d’autres travailleur·se·s autonomes qu’elle a choisi de se prêter au jeu de répondre à mon sondage. Elle est dans le domaine du marketing, plus précisément, elle s’occupe de stratégies et de plans marketing en plus d’image de marque.

Je te laisse maintenant découvrir son parcours de travailleuse autonome de moins d’un an.

Portrait Marie-Christine Pinglot MCP Gestion marketing travailleuse autonome
Marie-Christine Pinglot
Logo MCP Gestion Marketing

Pourquoi avoir finalement fait le saut comme travailleur·se autonome ?

Mon idée générale était de pouvoir être libre de travailler d’où je veux et avec l’horaire que je veux. Je voulais également pouvoir travailler avec plusieurs entreprises et entrepreneurs pour en apprendre sur eux.

Quel·s besoin·s voulais-tu combler en passant de salarié·e à solopreneur·e ?

La liberté (horaire, lieux de travail, projets).

Taux de travailleur·se·s autonomes ayant besoin de liberté

Taux de travailleurs autonomes ayant besoin de liberté

11 des 14 répondant·e·s au sondage sur leur expérience de salarié·e à travailleur·euse autonome ont répondu qu’iels cherchaient à combler un besoin de liberté en se mettant à leur compte. Pouvoir choisir ses mandats, son horaire et faire les choses à sa façon sont des points importants pour les solopreneur·e·s.

Ratio de travailleurs autonomes ayant besoin de liberté

As-tu satisfait ce·s besoin·s ?

Presque tous. Pour l’horaire, j’ai encore la mentalité d’une salariée ha ha. C’est difficile de changer une mentalité qui nous a été inculquée depuis la maternelle. (Travailleuse autonome depuis moins d’un an)

Jeune femme seule dans un café avec livres
© Praveen Gupta

Regard sur son parcours de travailleuse autonome

Quelques questions pour regarder le chemin parcouru jusque là. Ça permet de faire un petit bilan, mais surtout de partager à d’autres ce qui leur aurait été bénéfique en se lançant comme solopreneur·e.

Qu’aurais-tu aimé avoir lorsque tu t’es lancé·e comme travailleur·se autonome ?

Un guide/formation sur comment approcher des clients potentiels, ce qui est bien vu et ce qui ne l’est pas, des méthodes de communication (ex. : courriel ou texte pour le téléphone ou LinkedIn).

J’aurais aussi aimé plus de transparence dans les taux selon les domaines et titres d’emploi. J’ai été chanceuse, car j’ai eu des conseils par des entrepreneurs de mon domaine dès le début, mais les tâches et les niveaux de responsabilités étaient loin des miennes. C’était donc difficile d’établir un taux juste dès le début.

Aussi le syndrome de l’imposteur est assez persistant. J’aurais aimé des conférences ou des formations sur comment gérer la bête, car ça joue aussi sur le taux qu’on va donner.

Changerais-tu quelque chose à ton parcours de solopreneur·e ? Pourquoi ?

Non. Tout s’est bien déroulé et je pense que les choses sont arrivées comme elles le devaient. J’ai été guidé, encouragé et j’ai encore aujourd’hui un beau réseau autour de moi qui date de mon temps en entreprise et à l’université.

Retournerais-tu comme salarié·e ? Pourquoi ?

Pas pour le moment ! J’y pense des fois pour la facilité d’avoir des projets et pour la stabilité financière, mais la réponse reste que je suis bien comme solopreneure pour le moment.

De quoi es-tu le plus fier·ère comme travailleur·se autonome ?

Que je réussisse à vivre de mon entreprise même si cela fait moins d’un an que je suis à mon compte. Je suis également fière des choses que j’ai réalisé par moi-même comme mon site web.

As-tu un truc ou une leçon à partager avec les autres travailleur·se·s autonomes ?

Sois organisé dès le début ! Si tu es organisé·e, tu pourras plus facilement gérer ton temps et faire en sorte d’avoir du temps pour le développement de ton entreprise et pour tes clients.

Papèterie pour s'organiser quand on est travailleur autonome solopreneur trombones
© Jess Bailey

Comment vois-tu ton avenir de travailleuse autonome ?

Parfois, nous voulons grandir pour monter une entreprise qui vit elle-même et certaine fois, nous voulons garder les choses simples en restant à son compte. L’important est simplement de respecter ce que l’on souhaite. Donc ma question était :

Envisages-tu de grandir et de devenir une PME ou de rester travailleur·se autonome ? Pourquoi ?

J’aimerais éventuellement avoir un employé ou deux pour me libérer du temps afin de moins travailler. Je vois cela plus dans 5 ans peut-être. J’aimerais pouvoir voyager ou prendre un mois de vacances sans que l’entreprise cesse ses activités.

Parle-nous en commentaire de la question qui t’a le plus surpris ou la réponse qui t’a interpellé, je suis toujours ravie de pouvoir lire d’autres expériences.

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